Lieu et dispositif aménagé où se laver. Le fait de se laver.
Exemple(s) -
"Il faut attendre des heures pour 6 minutes de douche" (Calais, juin 2016 à propos des douches du centre Jules Ferry).
Commentaire -
"mehsebie" (TI) signifie à la fois l’endroit où se laver et le fait de prendre sa douche, alors que le terme "shower" issu de l’anglais désigne la douche elle-même. À Calais, les Érythréens vont chez un bénévole ou restent avec leur communauté (par exemple à côté de Belgium Parking), mais ne se rendent pas ou rarement aux douches mises en place par l’association mandatée "Vie active".
L’accès aux douches est avec l’accès à l’eau, un des éléments de tension dans les campements informels, induisant des problèmes de peau ou le développement de pathologies comme la gale ou des infections. Comme tel, cet accès à fait l’objet de vifs enjeux entre les collectivités territoriales et les associations, à l’exemple du bras de fer entre la mairie de Calais et l’accueil de jour du Secours Catholique et des ordonnances du Tribunal administratif de Lille pour un accès à des douches (février- septembre 2017). La "Halte humanitaire" ouverte fin mai 2019 à la frontière entre Paris et Saint-Denis proposait également plusieurs douches, avec des journées réservées aux femmes et un accès par tickets afin de réguler les nombreuses demandes. Enfin, avec la question de la douche vient celui des produits d’hygiène, régulièrement distribués par les associations et collectifs (savon, shampooing, rasoirs, brosses à dents et dentifrices, serviettes hygiéniques pour les femmes...).
Dans la "jungle de Calais" comme dans le camp du Basroch à Grande Synthe, l’accès aux douches n’a pas seulement fait l’objet d’un contrôle des associations mandatées mais aussi de différents réseaux mafieux. À l’inverse, de nombreuses initiatives solidaires ont permis aux exilé.e.s de se laver chez des particuliers et de laver leurs vêtements.
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douche
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hamam
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hammam
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mehtsebie nebsi
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shower
"mehsebie" (TI) signifie à la fois l’endroit où se laver et le fait de prendre sa douche, alors que le terme "shower" issu de l’anglais désigne la douche elle-même. À Calais, les Érythréens vont chez un bénévole ou restent avec leur communauté (par exemple à côté de Belgium Parking), mais ne se rendent pas ou rarement aux douches mises en place par l’association mandatée "Vie active".
L’accès aux douches est avec l’accès à l’eau, un des éléments de tension dans les campements informels, induisant des problèmes de peau ou le développement de pathologies comme la gale ou des infections. Comme tel, cet accès à fait l’objet de vifs enjeux entre les collectivités territoriales et les associations, à l’exemple du bras de fer entre la mairie de Calais et l’accueil de jour du Secours Catholique et des ordonnances du Tribunal administratif de Lille pour un accès à des douches (février- septembre 2017). La "Halte humanitaire" ouverte fin mai 2019 à la frontière entre Paris et Saint-Denis proposait également plusieurs douches, avec des journées réservées aux femmes et un accès par tickets afin de réguler les nombreuses demandes. Enfin, avec la question de la douche vient celui des produits d’hygiène, régulièrement distribués par les associations et collectifs (savon, shampooing, rasoirs, brosses à dents et dentifrices, serviettes hygiéniques pour les femmes...).
Dans la "jungle de Calais" comme dans le camp du Basroch à Grande Synthe, l’accès aux douches n’a pas seulement fait l’objet d’un contrôle des associations mandatées mais aussi de différents réseaux mafieux. À l’inverse, de nombreuses initiatives solidaires ont permis aux exilé.e.s de se laver chez des particuliers et de laver leurs vêtements.