Étoffe servant à se couvrir ou à recouvrir. Dans le cadre des parcours migratoires, objet de première nécessité, avec tentes et sacs de couchage, dans les campements.
Exemple(s) -
Autour de cette catégorie, la terminologie peut varier entre les associatifs et l’administration (soucieux des catégories administratives) et les exilés. Chez ces derniers, existe un vocabulaire désigne la minorité en fonction des contrôles qui en sont fait. Par exemple : "camp-e zir-e sen" (entendu en Grèce dans les hotspots) ; celui qui s’est rasé les poils : "pashm" (poils) / "mu" (cheveux) en dari, car on se rase les poils si on veut être catégorisé "underage" ou encore "Xray" (rayons X qui renvoient à l’examen de la minorité par radiographie osseuse).
Commentaire -
La couverture, parfois désignée de façon très familière ("tata" en arabe soudanais), n’est pas toujours distinguée du sac de couchage, mais évoque la catégorie générique des étoffes qui couvrent le corps et le protègent du froid. En tigrinya, le mot "tienda" désigne à la fois la couverture et la tente. Couvertures, sacs de couchage et tentes sont généralement donnés par les associations ou les ONG, neuves ou souvent de seconde main, collectées par le biais d’appels à la solidarité. Ils peuvent également être acquis auprès de commerçants proches des campements, par ex. dans le nord parisien ou à Saint Denis, à des prix relativement bas, ou revendues dans les "marchés" informels des grands campements (par ex. dans la Jungle de Calais). La couleur de certaines couvertures permet d’identifier leur provenance (grises par ex. pour l’aide humanitaire internationale dans les grands camps, kaki pour les couvertures militaires). Dans les campements informels, la couverture présente sur le sac de couchage a l’inconvénient d’être relativement lourde et encombrante, notamment lorsqu’elle est mouillée.
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blancket
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blastan
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couverture
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kampal
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kampala
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tata
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Tie ne da
La couverture, parfois désignée de façon très familière ("tata" en arabe soudanais), n’est pas toujours distinguée du sac de couchage, mais évoque la catégorie générique des étoffes qui couvrent le corps et le protègent du froid. En tigrinya, le mot "tienda" désigne à la fois la couverture et la tente. Couvertures, sacs de couchage et tentes sont généralement donnés par les associations ou les ONG, neuves ou souvent de seconde main, collectées par le biais d’appels à la solidarité. Ils peuvent également être acquis auprès de commerçants proches des campements, par ex. dans le nord parisien ou à Saint Denis, à des prix relativement bas, ou revendues dans les "marchés" informels des grands campements (par ex. dans la Jungle de Calais). La couleur de certaines couvertures permet d’identifier leur provenance (grises par ex. pour l’aide humanitaire internationale dans les grands camps, kaki pour les couvertures militaires). Dans les campements informels, la couverture présente sur le sac de couchage a l’inconvénient d’être relativement lourde et encombrante, notamment lorsqu’elle est mouillée.