Boisson chaude à base de grains de café, différemment préparée selon les pays.
Exemple(s) -
"je vais te préparer un vrai café éthiopien" (Norrent Fontes, juin 2016).
Commentaire -
Dans les centres d’hébergement ou d’accueil, le café était soit mis à disposition sous la forme de dosettes solubles (nombre plus ou moins contrôlé selon les cas) ou encore de jetons pour une machine à café (CPA, Paris). La possibilité de préparer soi-même du café selon des normes culturelles variées a rarement été possible ou autorisée dans les structures d’urgence.
Les modes de préparation distinguent le café dit "oriental" (incluant également la Russie) préparé dans un petit récipient appelé "akweh" (Proche Orient) ou "cezwe" en turc, très fin, fort, laissant beaucoup de marc, et le café soluble ou en machine, parfois disponible dans les centres d’hébergement ou les CADA. Dans le petit campement de Norrent-Fontes, près de Calais, où résidaient des femmes d’Éthiopie et d’Érythrée, la représentation d’une "maison" commune, et de l’hospitalité envers les visiteurs était maintenue par une cérémonie du café (préparation publique du café dans un espace central, feuilles fraîchement coupées disposées sur le sol...). Ce café fort et sucré se dit "bun" en tigrinya.
|
café
|
kafa
|
kawa
|
qahwa
Dans les centres d’hébergement ou d’accueil, le café était soit mis à disposition sous la forme de dosettes solubles (nombre plus ou moins contrôlé selon les cas) ou encore de jetons pour une machine à café (CPA, Paris). La possibilité de préparer soi-même du café selon des normes culturelles variées a rarement été possible ou autorisée dans les structures d’urgence.
Les modes de préparation distinguent le café dit "oriental" (incluant également la Russie) préparé dans un petit récipient appelé "akweh" (Proche Orient) ou "cezwe" en turc, très fin, fort, laissant beaucoup de marc, et le café soluble ou en machine, parfois disponible dans les centres d’hébergement ou les CADA. Dans le petit campement de Norrent-Fontes, près de Calais, où résidaient des femmes d’Éthiopie et d’Érythrée, la représentation d’une "maison" commune, et de l’hospitalité envers les visiteurs était maintenue par une cérémonie du café (préparation publique du café dans un espace central, feuilles fraîchement coupées disposées sur le sol...). Ce café fort et sucré se dit "bun" en tigrinya.