ashpazkhana
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ashpazkhana
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bawarchi khana
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bawarchikhana
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bouffé
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cafeteria
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cuisine
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kitchan
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kitchen
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mangeria
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matbakh
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memegebi adarash
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réfectoire
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restaurant
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restrant
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salon qazakhori
Définition -
Exemple(s) -
Commentaire - Illustration(s) -
Espace collectif où l’on peut manger, moins souvent préparer la nourriture (cuisine).
"Ashpaz khane sholouq ast" (FA) - il y a du monde dans le réfectoire (CHUM Ivry).
"Restrant bâz ast" (FA) - le réfectoire est ouvert.
"kitchen n kalais mien do waqte ka khana taqseem ho ta ta" (UR) - La cuisine "kitchen in calais" (tenue par des Malaisiens) avait l’habitude de distribuer deux repas par jour (Calais).
Composée de -
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ashpazkhana
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bawarchi khana
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bawarchikhana
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bouffé
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cafeteria
cafétéria
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cuisine
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kitchan
cuisine
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kitchen
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mangeria
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matbakh
cuisine
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memegebi adarash
réfectoire
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réfectoire
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restaurant
restaurant
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restrant
Parcours et topographie
Lieux et temporalités
Économie informelle
Humanitaire, associatif et acteurs militants
Vie quotidienne et alimentation
Courant
Lieux et temporalités
Économie informelle
Humanitaire, associatif et acteurs militants
Vie quotidienne et alimentation
Courant
Version au 15 février 2022
avec, comme -
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ashpazkhana
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bâgét
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dé khwaralo zay
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kaba
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nan
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nourriture
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pain
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repas
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restaurant
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salsa
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tuam khori
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wacha doday
"Bouffé" en arabe soudanais renvoie aux lieux où on s’assoit pour manger, à l’espace de la cuisine ou à la nourriture, comme par exemple, une cantine, un réfectoire, un restaurant. Les exilés soudanais disent "bouffé maftouh", "buffet ouvert" pour renvoyer à un buffet en libre-service ou à un buffet où quelqu’un sert. "Cafeteria" renvoie plutôt à des endroits fermés comme la cantine ou le réfectoire. "Cafeteria" pouvant aussi renvoyer au restaurant, "matt’ame".
Le mot "matbakh" ou "mattbakhe" (AR) est aussi utilisé pour désigner l’endroit où se prépare les repas, l’espace-cuisine.
"Memegebi adarash" ou "mémégébie adarash" (TI) évoque un réfectoire, avec de nombreuses personnes qui mangent ensemble, par ex. dans une cérémonie de mariage ou lors d’une fête à l’accueil de jour du Secours catholique à Calais.
"Restaurant" est également utilisé, en pashto du Pakistan, dans la "Jungle de Calais" pour désigner les endroits où l’on mange. Le terme exact étant "bawarchikhana". Calais a compté plusieurs cuisines collectives : Belgium Kitchen, Ashram Kitchen et Kitchen in Calais (tenue par des Malaisiens).
Espace investi d’affects et de conflits dans les centres et camps : lieu où les "hébergé.e.s" mangent de la nourriture fournie par les associations.
Plus rarement lieux où ils/elles peuvent préparer de la nourriture - d’où superposition entre "cuisine" et "réfectoire", "kitchen" étant dans de nombreuses sociétés le lieu où l’on cuisine et où l’on mange. Les confrontations portent sur l’autonomie des exilés, le type de nourriture, les horaires et accès aux réfectoires, les conflits sur les usages, les horaires etc. (cuisines collectives à Grande Synthe ; cuisines à Jean Quarré...).
Usages de la nourriture : épicer les plats ; ne prendre qu’un yaourt non sucré, le saler et le manger avec du pain (réutilisation de yaourts au CHUM Ivry).
Refuser de la nourriture préparée, tenter de cuisiner à part fut dans la Jungle de Calais comme au camp de la linière (Grande Synthe) un acte d’autonomie et de résistance.
Un feu de camp est a contrario une représentation visuelle commune des campements informels et des jungles dans le paysage médiatique et humanitaire pour signifier la condition des exilés.