Pour les exilés, les associations désignent à la fois les espaces et les intermédiaires sur le terrain qui peuvent les aider dans leurs démarches d’asile, de régularisation et d’insertion ou pour la distribution de denrées de première nécessité (Humanitaire). Plusieurs types d’associations existent, des collectifs informels, aux associations reconnues (locales, régionales, nationales) ou aux ONG. Elles s’associent souvent pour des actions en justice et des plaidoyers.
Exemple(s) -
"Ils distribuent de la nourriture tous les jours" (Calais, juin 2017).
"Que font les associations pour nous ? Ils gagnent de l’argent et rien n’avance !" (Lesbos 2016).
Commentaire -
La relation de l’exilé avec les associations est souvent ambivalente. Par conséquent le terme est soit positif, désignant la ressource, le soutien, l’aide, l’intermédiaire, soit à connotation plus péjorative lorsque l’aspect business humanitaire est souligné (par exemple lorsque l’argent en jeu ne semble pas bénéficier aux exilés). La plupart des associations, notamment mandatées, sont désignées par leurs noms ou acronymes (FTDA, SALAM, Secours catholique...). Une distinction a été observée dans les campements parisiens, chez les arabophones, entre les associations musulmanes, et les collectifs français et à grande majorité francophones, désignés comme "la chose des français".
Intervenant dans les zones frontières, dans les campements.
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collectif
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idara
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mounazama
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ONG
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sazman
La relation de l’exilé avec les associations est souvent ambivalente. Par conséquent le terme est soit positif, désignant la ressource, le soutien, l’aide, l’intermédiaire, soit à connotation plus péjorative lorsque l’aspect business humanitaire est souligné (par exemple lorsque l’argent en jeu ne semble pas bénéficier aux exilés). La plupart des associations, notamment mandatées, sont désignées par leurs noms ou acronymes (FTDA, SALAM, Secours catholique...). Une distinction a été observée dans les campements parisiens, chez les arabophones, entre les associations musulmanes, et les collectifs français et à grande majorité francophones, désignés comme "la chose des français".
Intervenant dans les zones frontières, dans les campements.